Il est encore temps de piéger le frelon asiatique !
LE FRELON ASIATIQUE : MIEUX LE CONNAITRE POUR MIEUX LE COMBATTRE.
On connait maintenant le cycle biologique de ce frelon «aux pattes jaunes ». Dès la fin février avec les premiers rayons de soleil, la femelle fondatrice sort de son abri où elle a passé l’hiver. Elle va dès cette période se nourrir, construire son nid, y pondre et assurer seule le début de son développement. Elle élèvera seule les premières ouvrières qui prendront ensuite le relais, elle se consacrera alors uniquement à la ponte. A la fin du printemps le nid s’agrandira avec des plus en plus de couvain et d’ouvrières jusqu’à l’automne. Naitront alors des mâles et les futures fondatrices qui seront fécondées et se disperseront ensuite dans des abris pour se protéger de l’hiver. Dans le nid la reine de l’année et les autres frelons mourront. Ce sera la fin du cycle et la mort du nid.
Comment le combattre ?
Il est maintenant constaté qu’un piégeage continu de mi- février à fin mai début juin, est la meilleure arme, la moins chère, et la plus efficace. Pourquoi ? Chaque capture, durant cette période, est une fondatrice qui a traversé les affres de l’hiver et maintenant prête à pondre! C’est donc un nid potentiel évité et des milliers de frelons qui n’approcheront pas nos agglomérations et nos ruches. Ce n’est plus qu’un problème apicole. C’est devenu le problème de chacun.
Il est conseillé de piéger autour des anciens nids, mais n’hésitons pas à le faire autour de chez nous, aux endroits jugés les plus opportuns. Le piège peut être garni d’un mélange de bière, sirop de cassis ou grenadine, un peu de vin blanc. Ce mélange n ‘est pas exhaustif et chacun pourra faire le sien sur des bases identiques.
Fin d’année 2016, plus de 660 nids ont été découverts, enregistrés et détruits pour un grand nombre ; c’était deux fois plus qu’en 2015. Début 2017, 12345 fondatrices ont été déclarées « capturées » : 10 000 de plus qu’en 2016 sur la même période !
Nous devons en ce début d’année 2018 être plus nombreux à prendre conscience du problème, le partager, nous mobiliser et mobiliser un maximum d’aveyronnais à piéger ces « fondatrices » et éviter ainsi la naissance de millions de frelons supplémentaires .
Faire remonter ce nombre de prises au syndicat « l’abeille de l’Aveyron » permettra de mieux mesurer la pression, l’évolution de cette présence et les dommages causés. Les résultats restitués permettront à ceux qui le désirent d’avoir une vision personnelle de ce problème en Aveyron¨.
A qui faire remonter les résultats du piégeage ?
L’abeille de l’Aveyron, cellule frelon : TEL : 06 78 12 19 49 / 06 71 06 08 03
mail : jean-louis.seguret12@orange.fr / alainteissier@hotmail.fr
Malgré ces piégeages, d’autres nids apparaitront en 2018. Leur destruction baissera la pression d’autant sur l’environnement immédiat et ne seront pas un maillon supplémentaire de développement pour l’année suivante.
Il n’y a ni solution idéale ni facile. La lutte continue. Mais la prise de conscience de l’utilité de la pose de plusieurs pièges par chacun d’entre nous serait une arme redoutable contre la prolifération de l’espèce.
Notre souhait ? Que dans ce projet, l’engagement et la participation de chacun soit la réussite de tous. Merci encore.
Jean Louis Séguret, Alain Teissier.
Syndicat apicole « l’abeille de l’Aveyron »