Village érigé sur une ancienne voie romaine
Gillorgues proviendrait du latin Julius Amicus (la terre de Julius) : une voie romaine qui reliait Majorac à Rodez, le village s'inscrit dans un écrin de verdure. Il comprend une mosaique de lieu-dit ou de quartiers : Le Battut (ou l'on battait le blé); le Tioulas (sur les hauteurs du village ou l'on extrait les lauzes); Le Fumadis (quartier divin) ou encore Le Monteil (petite colline)
En 1747, la paroisse de Gillorgues comptait 600 habitants. Il y avait 60 foyers et la paroisse possédait 40 paires de boeufs. Il y avait aussi une communauté de prêtres qui possédait pré, chevrière et un canal à La Barthe, les curés successifs veillaient sur les noyers dont ils tiraient un revenu pour la paroisse.
Gillorgues a retenu l'attention de la presse du XIXe siècle pour un fait divers : une série de trois meurtres successifs commis par un agriculteur du Monteil qui a été pris et condamné.
Au XXe siècle il y avait deux épicerie, un cordonnier, 4 voire 5 cafés. Le couvent (ancienne école de jeunes filles) a été occupé jusqu'en 1955 par des religieuses. La fontaine, le lavoir et ses accès furent réhabilités par un habitant du village qui y consacra de longues années de travail. Cet emplacement accueille à présent un repas annuel des habitant. Plus loin, on distingue une autre fontaine creusée à même la roche, au lieu-dit de Majorac : un grand corps de ferme construit sur les ruines d'une villa romaine dont certains vestiges sont encore visibles.
La vie associative de ce village est active. Le foyer rural qui a été crée, il y a une quarantaine d'année organise des ateliers d'animations, les déjeuners aux tripoux, le ball-trap, le repas de la fontaine en juin et les Folie Gillorguaises du 14 août qui attire toujours un nombreux public.
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